Le management participatif est une technique qui consiste à associer les collaborateurs aux décisions stratégiques et opérationnelles de l’entreprise. Il se fonde sur des valeurs de confiance, de transparence et de responsabilisation. Le management participatif a de nombreux avantages, comme l’augmentation de la motivation, de la créativité et de la performance des équipes. Néanmoins, comment le mettre en place de manière efficace ? Voici trois étapes importantes pour réussir cette transition.
Définir la vision et les objectifs du management participatif
La première étape consiste à définir la vision et les objectifs du management participatif. Quels sont les arguments qui motivent à adopter cette technique ? Quels sont les bénéfices espérés pour l’entreprise et les collaborateurs ? Quels sont les principes et les règles qui vont orienter le management participatif ? Il est important de répondre à ces questions pour donner du sens et de la cohérence au projet. La définition de la vision et des objectifs doit se faire en coopération avec les parties prenantes, notamment les managers et les collaborateurs. Il s’agit de les impliquer dès le début du processus, de recueillir leurs attentes, leurs besoins et leurs inquiétudes, et de les impliquer dans la co-élaboration du management participatif. Cela permet de créer un climat de confiance et d’adhésion, et de favoriser l’engagement de tous.
Former et accompagner les managers
Le management participatif suppose un changement de posture et de pratiques pour les managers, qui doivent passer d’un rôle de contrôle et de directive à un rôle de facilitation et de soutien. Il est question de les aider à développer de nouvelles compétences, comme l’écoute active, la communication bienveillante, la délégation, le feedback, le coaching, etc. Pour mettre en place un management participatif grâce à une plateforme de communication interne, cliquez ici. La formation et l’accompagnement des managers doivent se faire de manière continue et personnalisée, en fonction de leur niveau de maturité et de leurs besoins. Il s’agit de leur proposer des modules théoriques et pratiques, des ateliers collaboratifs, des séances de mentoring, du coaching individuel ou collectif. L’objectif est de les rendre autonomes et confiants dans leur nouveau rôle.
Instaurer des espaces de dialogue et de participation
Il s’agit de créer des occasions régulières et variées pour que les collaborateurs puissent s’exprimer, échanger, proposer, décider et agir sur les sujets qui les concernent. Il peut s’agir de réunions d’équipe, de groupes de travail, de sondages, de boîtes à idées, de forums, de hackathons, etc. L’instauration des espaces de dialogue et de participation doit se faire en respectant des règles claires et transparentes, comme le cadre, la fréquence, les modalités, les critères, les délais, etc. Il faut garantir un fonctionnement démocratique, équitable et efficace. Veillez à la qualité des échanges, en favorisant la bienveillance, le respect, la diversité et la créativité.